Datant du XVIIe siècle, a subi des restaurations au fil des siècles. Il présente une architecture intéressante, comprenant une double tour. La grande tour hexagonale comporte des ouvertures à meneaux sur ses pans, tandis qu'une tour plus petite et à cul-de-lampe est accolée à la grande tour. La partie gauche de l'édifice, avec sa tour quadrangulaire, a été restaurée au début du XXe siècle.
Ce manoir a changé de propriétaires au fil du temps, passant successivement entre les mains des familles Calloët, Marc'hallach, Du Dresnay, Kersauson, La Jaille et Monnier. Il disposait autrefois d'une chapelle privée dédiée à saint Idy (ou Didy), puis à Notre-Dame de la Clarté.
L'histoire de Lanleya est également marquée par la naissance de Jean de Calloët, évêque de Tréguier au XVe siècle. Il était originaire de Plouigneau et avait occupé diverses fonctions, dont secrétaire et conseiller du roi, maître des requêtes, président des Comptes en Bretagne, docteur en droit civil et canonique, ainsi que chantre de l'église de Quimper.
À noter que, pour des raisons financières, le domaine avait été vendu par François Calloët à un moment donné, mais il est revenu dans le giron familial. Parmi les héritiers figurent également Etienne René Calloët, comte de Lanidy, ainsi que son frère Yves Gabriel.
Ce manoir de Lanleya possède donc une histoire riche en événements et en personnalités qui ont marqué la région de Plouigneau.